La section FDPS vous donne rendez-vous sur SharePoint !

  • Post published:31 mars 2022
  • Post category:Non classé

Afin de mieux communiquer avec vous, la section FDPS de l’UNSA a mis en place un site SharePoint réservé aux salarié.e.s du groupe Fnac-Darty, accessible depuis n’importe quel ordinateur (personnel ou professionnel, et depuis n’importe quel lieu. Vous y retrouvez plein d’informations  :

  • Liste et coordonnées de vos représentant.e.s UNSA FDPS
  • Dernières actualités liées à FDPS
  • Chaque moi, l’éditorial de la section FDPS
  • Les actualités générales de l’UNSA
  • Et bien d’autres choses encore !

Le site est disponible ici. Si vous arrivez sur une page d’authentification, vous devez indiquer vos identifiants professionnels (adresse mail pro + mot de passe associé)

Pour plus de détails ou en cas de difficulté de connexion, n’hésitez pas à nous contacter.

Nouvel accord de télétravail chez FDPS

  • Post published:16 juillet 2021
  • Post category:Non classé

L’UNSA est signataire du nouvel accord sur le télétravail chez FDPS. Cet accord remplace le précédent accord de 2015.

Principales nouveautés :

  • Droit au télétravail jusqu’à 3 jours d télétravail sur la base du volontariat
  • Une indemnité de 1,50€ par jour de télétravail
  • Une indemnité d’équipement de 200€
  • Tickets restaurant pour tous les jours travaillés d’une valeur de 9€ dont 5€ pris en charge par la Direction

L’accord est disponible sur notre page de référence, dans la rubrique Fnac Darty participations et Services.

Pour plus de détails sur le contenu de cet accord et son application, n’hésitez pas à nous contacter.

Covid-19 : un accord pour le siège du groupe Fnac Darty !

Suite à ses demandes (voir notre article du 11 avril), l’UNSA a obtenu la signature d’un accord (par trois syndicats représentatifs sur cinq) pour les salarié.e.s du siège du groupe. Cet accord valide toutes les demandes de l’UNSA :

  • aucune perte de revenus pendant la période de confinement
  • aucune perte de jours de congés / RTT, avec report des reliquats

Par ailleurs, suite à nos demandes, la Direction du groupe a confirmé que la prime de vacances sera versée normalement avec la paie du mois de mai.

L’accord est disponible sur notre page de référence, dans la rubrique Fnac Darty participations et Services.

Pour plus de détails sur le contenu de cet accord et son application, n’hésitez pas à nous contacter.

Covid-19 : Publication du protocole de déconfinement

Le ministère du Travail vient de publier son « protocole national de déconfinement » : espace par salarié, emploi des masques, prise de température, etc., ce document donne un mode d’emploi aux entreprises pour organiser la reprise du travail à l’issue du déconfinement.

Une semaine avant la date prévue du déconfinement, les entreprises préparent le retour au travail de nombreux salariés. Certes, le télétravail sera privilégié pour nombre d’eux pendant encore plusieurs semaines, mais pour les autres, tout doit être prêt afin de permettre une activité dans des conditions sanitaires maximales. Ce document complète les fiches métiers déjà publiées par le ministère du travail.

Le document est découpé en sept thématiques :

  • La jauge par espace ouvert ;
  • La gestion des flux ;
  • Les équipements de protection individuelle ;
  • Les tests de dépistage ;
  • Le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;
  • La prise de température ;
  • Le nettoyage et la désinfection des locaux

 

Réorganiser l’organisation du travail et des déplacements

Première recommandation du ministère du Travail : privilégier autant que possible le télétravail ou les horaires décalés. Lorsque la présence physique ponctuelle ou périodique des télétravailleurs est nécessaire, elle doit être organisée de façon à être étalée pour limiter le nombre de salariés rejoignant simultanément l’entreprise.

Une fois cette première règle rappelée, le ministère du Travail précise les précautions à respecter afin que les salariés présents sur site puissent travailler dans les meilleures conditions sanitaires possible afin d’éviter le risque d’exposition au virus.

Or, bon nombre d’entreprises sont aujourd’hui organisées en open space, ce qui représente un casse-tête pour respecter les règles de distanciation physique. Afin de permettre à des personnes présentes simultanément dans le même espace de respecter ces règles, le ministère du Travail fixe à 4m2 l’espace minimum par personne permettant de garantir une distance minimale de un mètre autour d’une personne dans toutes les directions.

Les entreprises doivent également gérer les flux de circulation et revoir l’organisation de l’espace de travail pour éviter ou limiter au maximum les croisements. S’agissant des services transverses comme l’informatique et les ressources humaines, le protocole de déconfinement recommande de fixer des rendez-vous afin d’éviter tout risque de file d’attente dans les couloirs ou les lieux exigus.

Le ministère liste d’autres bonnes pratiques à mettre en place : échelonner les pauses, limiter l’accès à la machine à café, condamner les tourniquets, dessiner des marquages au sol, prévoir un sens unique de flux, différencier les portes d’entrées et de sorties, limiter le nombre de personnes dans les ascenseurs, afficher les mesures barrières, laisser les portes ouvertes pour éviter les contacts des mains avec les surfaces, attribuer un poste fixe dans les flex offices…

 

Équiper les salariés de masques seulement en cas de nécessité

Ce n’est que dans un deuxième temps que l’entreprise doit se poser la question de la nécessité de doter les salariés d’équipements individuels de protection, lorsque l’organisation collective ne permet pas d’assurer une protection maximale. En effet, « lorsque les gestes barrières peuvent être respectés, le port généralisé du masque est une possibilité, non une obligation« , est-il spécifié dans le protocole.

Si malgré la mise en place de l’ensemble de ces mesures, le respect de la distanciation physique d’un mètre entre deux personnes ne peut être garanti, le port d’un masque devient alors obligatoire.

Le ministère du Travail rappelle que – bien entendu – ces masques grand public ne doivent pas remplacer les masques qui doivent être utilisés en temps normal par les travailleurs lorsqu’ils sont exposés à d’autres risques spécifiques dans le cadre de leur activité professionnelle.

S’agissant des gants, il n’est pas recommandé d’en porter car « ils donnent un faux sentiment de protection. Les gants deviennent eux-mêmes des vecteurs de transmission, le risque de porter les mains au visage est le même que sans gant, le risque de contamination est donc égal voire supérieur ».

 

Surveiller la santé des salariés dans un cadre très strict

Le protocole de déconfinement aborde ensuite deux sujets sensibles : la prise de température des salariés à l’entrée de l’entreprise et la possibilité de les tester.

S’agissant de la prise de température, le ministère du Travail se veut très prudent. Il déconseille ce procédé et met en garde les entreprises qui souhaiteraient le généraliser. Si une telle disposition venait à être décidée, les entreprises doivent respecter les règles relatives au règlement intérieur. Les mesures décidées doivent ainsi être proportionnées à l’objectif recherché et offrir toutes les garanties requises aux salariés concernés tant en matière d’information préalable, d’absence de conservation des données que des conséquences à tirer pour l’accès au site.

Quoi qu’il en soit, le salarié pourra toujours refuser. Si l’employeur, devant ce refus, ne laisse pas le salarié accéder à son poste, il peut être tenu de lui verser le salaire correspondant à la journée de travail perdue

S’agissant des tests en entreprise, la réponse du ministère du Travail est beaucoup plus catégorique. « A ce stade, aucune organisation par les employeurs de prélèvements en vue d’un dépistage virologique ne saurait s’inscrire dans la stratégie nationale de dépistage ».

Enfin, le ministère du Travail invite les entreprises à mettre en place une procédure ad hoc de prise en charge des personnes symptomatiques afin de les isoler rapidement dans une pièce dédiée et de les inviter à rentrer chez eux et contacter leur médecin traitant.

Covid-19 : nos demandes à la Direction

  • Post published:11 avril 2020
  • Post category:Non classé
L’UNSA FNAC-DARTY a présenté à la Direction ses demandes et ses propositions pour les salarié.e.s. L’UNSA propose un mécanisme simple pour financer ces demandes qui sont basées sur 3 grands principes :
  • aucune perte de revenu
  • aucune perte de congé
  • sécurité des personnes
 
REVENUS
  1. Maintien des salaires à 100% pour l’ensemble des salarié.e.s.
  2. Versement intégral de la prime de vacances sur la paie habituelle du mois de mai
  3. Versement de la part variable annuelle avec possibilité d’échelonnement entre avril et juin

  4. Versement des primes d’intéressement et de participation en juin au lieu de mai, pour des raisons techniques (conformément à la proposition de la Direction)

CONGÉS
  1. Report des congés payés de toutes natures et des RTT sur la période 2020-2021, avec possibilité d’un plan d’apurement sur deux périodes pour les plus gros compteurs
  2. Octroi automatique des jours de congés pour fractionnement pour les salarié.e.s qui en ont bénéficié sur les deux périodes précédentes.
 
SÉCURITÉ DES PERSONNES
  1. Nettoyage intégral des locaux avant le retour des salarié.e.s
  2. Désinfection bi-quotidienne des surfaces de contact : poignées de portes, machines à café…
  3. Mise à disposition de gel hydro-alcoolique
  4. Mise à disposition de masques de protection (2 par jour et par personne)
  5. Mise à disposition de lingettes antibactériennes pour le nettoyage régulier des claviers et souris
 

FINANCEMENT

Pour financer ces mesures, l’UNSA propose le non-versement de dividendes aux détenteurs d’actions du groupe, sur autant d’exercices que nécessaire.
L’UNSA sera présente à la négociation initiée par la Direction pour prendre des décisions sur ces sujets. Cependant, n’étant pas représentative au niveau du groupe, l’UNSA ne sera pas partie prenante d’un éventuel accord, contrairement aux 4 syndicats représentatifs.

Nous sommes cependant convaincus que nos propositions susciteront l’intérêt de nos collègues car elles préservent l’intégralité des droits des salarié.e.s et sont financé.e.s par ceux qui, habituellement, se payent sur notre travail et la valeur que nous créons au quotidien.

NAO SIEGE 2020: NOTRE PLATEFORME DE REVENDICATIONS

Rémunérations, Revalorisation des avantages, Equilibre Vie Privée / Vie Professionnelle, RSE… Après de nombreuses discussions avec les salarié.e.s, la section UNSA du siège a rédigé sa plateforme de revendications pour les NAO 2020 autour de 27 sujets répartis en 4 thèmes. 

RÉMUNÉRATIONS

Afin de réduire concrètement les écarts de rémunération dans l’entreprise et dans chaque catégorie d’emploi (dus notamment à l’intégration des salariés ex-Darty SNX), l’UNSA demande la mise en place de plusieurs mesures automatiques :

1 – Par catégories d’emploi

  • Pour les salariés se trouvant dans le premier décile : augmentation automatique de 5%
  • Pour les salariés se trouvant dans le deuxième décile : augmentation automatique de 3%

2 – Par ancienneté de la précédente augmentation

  • 2% de la masse salariale consacrée aux augmentations individuelles avec priorité mécanique aux salariés non augmentés depuis le plus longtemps

3 – Réévaluation du salaire minimum d’embauche

  • 1900 euros brut (actuellement le SMIC brut base 35h est de 1539,42 euros brut)

4 – Revalorisation des minima de grilles

  • 3% sur l’ensemble des niveaux

5 – Rémunération variable pour tous les salariés

  • Généralisation d’une rémunération variable pour tous les collaborateurs de 10% minimum.
  • Déplafonnement et possibilité de rétribution de la surperformance

6 – Mode de calcul de la rémunération variable

  • la formule de calcul du variable doit être communiquée aux salariés via un document consultable dans l’Intr@Fnac avant la période de l’Entretien Annuel d’Évaluation.

7 – Définition des objectifs

  • La Direction de FDPS doit s’engager par écrit à ce que tous les Managers communiquent leurs objectifs aux salariés avant la fin du mois de mars de chaque année.

8 – Suivi de l’atteinte des objectifs

  • Mise en place d’un entretien à mi-année par le manager afin d’évaluer l’atteinte des objectifs ; cette réunion doit permettre au salarié d’évoquer les difficultés rencontrées et au Manager de réévaluer si nécessaire les objectifs.

REVALORISATION DES AVANTAGES

9 – Extension de la prime mensuelle d’ancienneté

  • Remise en place de la prime d’ancienneté pour tous les salariés sur le modèle ex-FNAC SA (calculée sur le salaire réel)
  • Déplafonnement de la prime d’ancienneté jusqu’à 25 ans d’ancienneté en prolongeant le calcul chaque année impaire, sur le plafond PMSS recalculé sur 13 mois.

10 – Mise en place de primes d’ancienneté

  • 30 ans : 1500 euros bruts
  • 35 ans : 2000 euros bruts
  • 40 ans : 2500 euros bruts
  • Rétro-activité de la mesure sur les deux années précédentes

11 – Revalorisation de la prime de vacances

  • Augmentation du montant de la prime à 950 euros bruts (calculée sur 1/2 mois du salaire minimum d’embauche ; cf. mesure 3 ci-dessus)

12 – Prix personnels

  • Accès aux prix persos sur les produits Fnac et Darty, au même taux, pour tous les salariés de FDPS, sans condition d’ancienneté.

13 – Automatisation des remboursements de frais de transport

  • Mise en place d’un forfait mensuel automatique minimum de remboursement des transports d’un montant de 5/7 du coût du Pass Navigo du mois précédent, quel que soit le mode de transport des salariés (transport en commun, voiture, vélo, marche, etc.) sans avoir à fournir de justificatif

Le fait de venir travailler est déjà un justificatif de frais de transport…

Le montant réel du remboursement ne pourra pas être inférieur à 50% des frais réels engagés par les salariés pour se rendre sur leur lieu de travail (ex : abonnement SNCF Grandes Lignes, autocars, carburants, etc., sur justificatif.)

14 – Revalorisation du montant du ticket restaurant

  • Revalorisation du ticket restaurant à 14 euros.
  • Possibilité de choisir entre l’accès au restaurant d’entreprise avec la subvention ou les tickets restaurants

15 – Mise en place du Forfait Mobilité Durable

  • Le forfait mobilité durable est une exonération fiscale et sociale de la prise en charge par l’employeur des frais de trajet des salarié.e.s qui se rendent au travail en vélo ou par covoiturage ou encore en véhicule électrique, hybride ou à hydrogène. La somme versée vise à dédommager les salarié.e.s concernés pour les frais générés par les trajets domicile-travail, à l’image des règles de prise en charge prévues pour l’abonnement aux transports en commun.

    La somme versée par l’employeur est entièrement exonérée d’impôt et de cotisations sociales dans la limite de 400 € par an, dont 200 € au maximum pour les frais de carburant.

ÉQUILIBRE VIE PRIVÉE / VIE PROFESSIONNELLE

16 – Télétravail

  • Application d’une journée de télétravail pour les salariés à temps partiel
  • Application d’une deuxième journée de télétravail pour l’ensemble des salariés à temps plein
  • Demande d’un point sur le télétravail  à mi-année

17 – Report de pose des congés

  • Pérennisation et extension de la mesure obtenue en 2018 par l’UNSA : Possibilité de reporter12 jours(deux semaines) de congés payés jusqu’au 31 août au lieu du 31 mai (à l’identique des RTT)

En 2018, les salariés ont pu, de façon exceptionnelle, reporter 5 jours de congés

18 – Pose des congés par demi-journée

  • Possibilité de poser des congés payés par demi-journée

19 – Jours enfant handicapé

  • Augmentation du compte annuel de 10 jours d’absence rémunérés (en plus des jours « enfant malade ») pour les salariés ayant un enfant handicapé avec possibilité de fractionnement par demi-journée.

Actuellement, cette mesure est limitée à 5 jours

20 – Congé spécifique pour le décès d’un enfant

  • Mise en place d’un congé spécial rémunéré à taux plein de trois semaines pour le décès d’un enfant.

21 – Droit à la déconnexion

  • En complément de l’accord groupe, rédaction d’une charte de la déconnexion pour inciter les collaborateurs et les managers :
  • A s’abstenir d’envoyer ou de traiter les sollicitations professionnelles (mails, SMS, etc.) de 21h à 7h (sauf cas identifiés d’astreinte à domicile
  • ne pas organiser de réunions avant 9h ou après 17h

22 – Retraite progressive

  • Mise en place d’un dispositif de départ progressif à la retraite dans les mêmes termes que ceux de l’article 2.1.1 alinéa b de l’Accord Inter-générationnel qui a eu cours dans le groupe Fnac de 2015 à 2017.

23 – Don de jours de RTT

  • Informatisation des demandes de dons de RTT sur le portail RH

24 – Qualité de vie au travail

  • Ouverture d’une négociation complémentairesur le thème de la Qualité de Vie au Travail, en complément de l’accord Groupe.

25 – Aidants familiaux

  • Ouverture de négociations sur le thème des aidants familiaux.

RSE : RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE

26 – Véhicules électriques

  • Installation de bornes et de prises de rechargement pour les véhicules électriques, avec priorité d’accès à ces places pour les salariés détenant un véhicule concerné (aide financière possible avec le programme ADVENIR)

http://advenir.mobi/

27 – Fournisseur d’énergie

  • Pour la fourniture électrique de l’ensemble des locaux : choix du fournisseur d’électricité ENERCOOP, seul fournisseur l’électricité coopératif, français, garantissant 100% d’électricité renouvelable selon un modèle équitable et responsable.

https://www.enercoop.fr/nos-offres/professionnels

 

retrouvez ici la version PDF de la plateforme de revendication 

[Mise à jour] ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES FDPS

  • Post published:24 novembre 2019
  • Post category:Non classé

Elections CSE de Fnac Darty Participations et Services (Siège) : retrouvez toutes les actus et nos différentes propositions sur cette page spéciale.

mise à jour du 20 décembre 2019 : résultats des élections
mise à jour du 15 janvier 2020 : les rôles de l’UNSA dans la nouvelle instance

 

UNSA NEWS #3

Le 3ème numéro d’UNSA NEWS du groupe FNAC DARTY est sorti !

Principalement accès sur les actus du siège, ce numéro revient notamment sur le fiasco des NAO au siège et propose un zoom sur la participation et l’intéressement.

 
Bonne lecture !
 

NAO SIÈGE 2019 : LE GRAND MÉPRIS

En dépit de la volonté affichée de la Direction de s’ « associer à la mobilisation nationale pour le pouvoir d’achat », force est de constater que cette session des NAO 2019  pour FDPS aura été un « grand n’importe quoi » et aura finalement révélé un grand mépris de la part de la Direction pour les salarié.e.s et leurs représentant.e.s.

UN CONTEXTE POURTANT FAVORABLE

Dans l’euphorie de l’annonce des excellents résultats du groupe pour 2018, c’était Champagne ! au 6ème étage du Flavia à Ivry.

Côté salarié.e.s, c’était limonade pour les seul.e.s bénéficiaires de la fameuse (fumeuse) prime Macron, dont une grande partie d’entre nous n’aura vu que la lettre signée par Madame Giavarini annonçant qu’elle serait versée directement sur la fiche de paie de février, oui mais non, en fait pas, sauf si… Un raté de communication dans les grandes largeurs !

Les NAO 2018 avaient porté une enveloppe d’augmentation de 1,5%, ce qui (avec quelques autres mesures d’ordre non financier, tel que le report de jours de congés à fin août demandé et obtenu par l’UNSA) avait permis l’adhésion de l’ensemble des syndicats et la signature d’un accord unanime. Avec une inflation qui avait été de 1% en 2017, et dans un contexte de fusion Fnac-Darty que la Direction présentait comme « compliqué » et des résultats fragiles, le solde était à l’avantage des salarié.e.s.

UN TACLE AU NIVEAU DES GENOUX

En 2019, le contexte est très différent : les résultats du groupe sont excellents, les synergies sont achevées avec 2 ans d’avance, mais l’inflation a été plus importante en 2018 : 1,8% , avec une prévision de 1,5% pour 2019. Une occasion pour l’entreprise de récompenser les salarié.e.s de FDPS dont le travail a permis ces excellents résultats, tout en sécurisant leur pouvoir d’achat ! Nous attendions donc une enveloppe d’augmentation supérieure à celle de 2018.

Las ! En bout de course, la Direction n’a proposé cette année qu’une enveloppe globale de 1,5%, incluant des mesurettes pour les plus bas salaires et la réduction des inégalités femmes / hommes, applicables à partir du 1er mai uniquement (1).

Comprenant bien qu’il serait difficile pour la Direction de desserrer davantage les cordons de la bourse, l’UNSA a avancé des propositions pour améliorer l’organisation et de la qualité de vie au travail, qui ne coûtent rien ou presque à l’entreprise. Parmi ces demandes, nous avons insisté sur deux points que vous nous avez désignés comme prioritaires :

TELETRAVAIL

  • une journée de télétravail pour les salarié.e.s à temps partiel (80%)
  • une seconde journée de télétravail pour les salarié.e.s à temps complet.

Dans notre volonté d’aboutir à un accord, nous avons accepté de discuter de conditions : âge, temps de trajet, spécificités familiales… qui permettraient de valider la deuxième journée de télétravail avant une extension ultérieure à l’ensemble des salarié.e.s.

Seul le critère de l’âge a été retenu par la Direction, qui, armée de ses statistiques, a pu calculer que peu de salarié.e.s pourrait y prétendre. Il ne s’agit donc plus de tester la mesure avant de la généraliser, mais bien d’en limiter l’impact au maximum en laissant croire que c’est une ouverture. Seul.e.s les aveugles volontaires s’y laisseront prendre. Et quel signal la Direction envoie-t-elle à nos collègues de 55 ans et plus qui pourront avoir l’aumône d’un deuxième jour de télétravail en raison de leur âge ! On voudrait faire de la discrimination par l’âge, on ne s’y prendrait pas autrement !

Ah, pardon : à la demande d’un syndicat, le télétravail sera également possible en cas de « grève générale des transports de plus de 5 jours ». Non, rien de rien, certain.e.s ne doutent de rien (c’est même à ça qu’on les reconnaît, parait-il).

Il y a pourtant d’autres avantages à l’extension du télétravail : désaturation des restaurants d’entreprise, économie sur les subventions de la cantine (estimée à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an2), libération de places de parking, etc. Mais rien n’y a fait : il parait que le management n’est pas prêt. N’hésitez donc pas à aller questionner vos responsables !

REPORT DES CONGÉS

L’UNSA demandait la reconduction de la mesure de 2018 sur la possibilité de reporter une semaine de congés payés jusqu’à fin août. Cette mesure avait permis à plusieurs dizaines de salarié.e.s de profiter de leurs jours de congés qu’ils auraient sinon perdus.

Et cette année ? C’est non, malgré l’absence d’un dispositif « d’épargne de jours » qui devait pourtant être négocié en 2018 (engagement de la Direction lors des NAO 2018) et le sera peut-être en 2019 (engagement de la Direction pour ces NAO 2019). 

SCOOP : il ne faudra pas attendre grand chose de ce futur potentiel dispositif. Les ex-Darty qui bénéficiaient auparavant d’un CET (Compte Epargne Temps) peuvent faire le deuil de leurs espoirs de retrouver un dispositif similaire. Le mécanisme à venir, s’il existe un jour, sera très limité à la fois en nombres de jours concernés (sans doute quelques jours de RTT uniquement) et en terme de valorisation des jours épargnés. Des négociations devraient s’ouvrir dans les semaines qui viennent…

UN RÉSULTAT QUI NE GRANDIT PERSONNE

En conclusion, que doit-on retenir de ces NAO 2019 ?

1- Même les salarié.e.s qui auront la chance d’être augmenté.e.s auront certainement une perte de pouvoir d’achat, du fait de l’inflation.

2- La Direction refuse des mesures non coûteuses à l’entreprise qui permettraient pourtant d’améliorer la qualité de vie au travail, l’équilibre vie privée / vie professionnelle, qui rendraient l’entreprise plus attractive… pour des raisons absconses ou sans raison aucune.

3- La publicité de ces NAO faite par la Direction va comprendre tout un tas de mesures qui n’en sont pas, ou qui n’ont rien à faire dans un accord de type NAO. Ne vous laissez pas tromper : il s’agit d’un simple remplissage, un écran de fumée, de la poudre de Perlimpinpin.

Dans sa dernière communication de négociation aux syndicats, la Direction avait précisé que certaines mesures ne seraient pas conservées si elle n’obtenait pas un accord majoritaire. L’une de ces mesures concernait les plus bas salaires. On chercherait une illustration de la notion de « chantage » qu’on n’aurait pas à aller plus loin.

A l’UNSA, on n’a pas pour habitude de se laisser traiter de la sorte. Nous ne pouvons pas accepter de valider des mesures qui, dans un contexte de profit, laisse les salarié.e.s dans l’incertitude économique, sans même compenser par des mesures non financières qui ne dépendent que de la bonne volonté de la Direction.

C’est avec regret et amertume mais en toute conscience et par honnêteté vis-à-vis des salarié.e.s, que nous avons pris la décision de ne pas être signataire de ces NAO.

 

  • Relisez notre plateforme de revendications ici.
  • Retrouvez notre bulletin UNSA NEWS #3 Spécial NAO ici.
  • Vous pouvez consulter l’accord NAO 2019, signé par 3 syndicats sur 5 seulement, sur cette page.

 

(1) A l’exception d’une mesure spécifique d’augmentation des élu.e.s (sous condition), qui est rétroactive au 1er janvier (Certain.e.s élu.e.s de l’UNSA ont bénéficié de cette rétro-activité).
Cette subtilité a malencontreusement été oubliée dans la communication de la Direction et de certains syndicats.

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