• Post published:5 novembre 2018
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Cette année, la campagne de vaccination contre la grippe n’aura pas lieu chez FDPS. Plus précisément, elle aura lieu… mais aux frais des salarié.e.s*. En effet, pour la première fois, la Direction refuse de payer les vaccins. Du jamais vu au siège de notre groupe !

Certes, le prix des vaccins a augmenté cette année, mais en se basant sur le nombre de salarié.e.s qui ont bénéficié de la vaccination lors des campagnes précédentes, on peut estimer que le coût maximum pour l’Entreprise est compris entre 1500 et 2000 euros à tout casser.

Sachant que la grippe immobilise un.e malade en moyenne d’une semaine, qu’elle frappe entre novembre et février (LA période cruciale pour notre activité), que l’entreprise compense le délai de carence de trois jours imposé par la Sécurité Sociale (sous réserve de 6 mois d’ancienneté), à partir de combien de malades cette mesquinerie s’avèrera un mauvais calcul ?

On peut sans grand risque s’attendre à ce que l’Entreprise soit perdante face à cette décision d’économies de bouts de chandelle.

Incompréhensible, vraiment ?

Il se dit que FDPS a besoin de présenter des comptes bien propres à plusieurs échéances d’ici la fin de l’année. A qui ? Les banquiers ? Les actionnaires ?

La Direction a déboursé plusieurs dizaines de milliers d’euros pour le barbecue du mois de juin dernier !
Était-ce indispensable ? C’est l’équivalent de plusieurs milliers de doses de vaccin !

Et combien coûte la présence d’une conciergerie privée qui facture ses services plus chers qu’à l’extérieur ? Parce que OUI, l’entreprise paie pour qu’on ait le droit de payer à notre tour ces prestations décidées sans aucune concertation, ni avec les salarié.es, ni avec leurs représentants. Secret ! La Direction refuse de divulguer la facture…

Mesquin ? Aberrant ? Mauvaise blague ? Oui. Oui. Non.

 

Morale de l’histoire : si vous souhaitez être vacciné.e contre la grippe cette année, il faudra d’abord passer par votre pharmacie et venir avec votre propre vaccin.

 

L’UNSA regrette cette mode managériale ruineuse qui consiste à afficher un intérêt de façade aux salarié.e.s pour se donner une bonne image, et qui n’est que du social-washing qui contourne l’intérêt collectif des salarié.e.s. Nous restons à la disposition de la Direction ‒même en dehors de la période des Négociations Annuelles Obligatoires‒ pour avancer des propositions concrètes d’amélioration des conditions de travail au quotidien, de respect de l’équilibre vie privée / vie professionnelle, d’égalité femmes-hommes, de bonnes pratiques écologiques, etc.

retrouvez ici la version PDF de cette communication

 

    * uniquement pour les salarié.e.s d’Ivry. Rien n’est prévu pour Bondy et Wissous.